Ils nous racontent « leur Côté Ouverture »
Ils nous racontent "leur Côté Ouverture"
Côté Ouverture a fêté, en septembre, ses 30 ans de savoir-faire. C’est l’occasion pour nous de vous faire rencontrer ceux qui font
«Côté Ouverture» depuis de nombreuses années.
Serge F., Bernard L. et Noëlle C. respectivement 40, 43 et 28 années d’entreprise nous ont accordé un peu de leur temps afin de nous raconter « leur côté Ouverture ».
Serge et Bernard ont commencé à la menuiserie Fouilland, qui était à l’époque un atelier de fabrication de fenêtres bois d’un peu plus de 30 personnes. Jusqu’à la fin des années 80, les fenêtres étaient vendues sans vitrage, la pose du vitrage était réalisée par des vitriers directement sur les chantiers. Serge, Bernard et Noëlle se souviennent : « c’était une autre époque. On était très jeune. Quand on faisait une erreur le patron nous tirait l’oreille en disant « t’a fait une belle connerie ! ».
En 1988, l’arrêt complet du bois est décidé. Le travail change radicalement, l’ensemble des salariés sont formés au nouveau métier de la menuiserie PVC avec l’automatisation qui fait son apparition dans les ateliers…
Le passage au PVC rend le travail moins monotone et surtout moins poussiéreux donc moins dangereux pour la santé. « Ce qui était très mauvais pour la santé c’était la teinte du bois que l’on a fait deux trois ans au début des années 80. Dans l’ensemble nous étions contents de passer au PVC. À cette époque le code du travail existait mais les règles dans les ateliers n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui, il n’était pas rare de boire un verre avec les chauffeurs ; les anciens avaient leur litre de rouge dans la musette. »
Tous les trois sont d’accord pour dire qu’il y a eu un avant et un après le déménagement. « Ça a été un changement total ! À Neaux les locaux étaient mal agencés, on subissait des inondations, et il était fréquent de trouver des souris et des vipères dans l’atelier ou les bureaux ! » Les ateliers avaient vieilli avec le temps et ne permettaient pas de s’adapter à l’exigence du métier.
Le déménagement devenait obligatoire car Côté Ouverture souhaitait obtenir la certification NF CSTB et ACOTHERM, et il était complètement impossible de tenir l’atelier à 12°C dans les locaux de Neaux.
Le déménagement à Riorges a contribué au développement de la société, et les investissements permanents permettent de suivre les besoins du marché de la fenêtre. Tous les trois reconnaissent avoir des conditions de travail exceptionnelles sur le site de Riorges, « sauf ce qui a changé dans les métiers du bâtiment c’est l’ambiance sur les chantiers, il y a 20 ans les gars étaient plus solidaires entre les différents corps d’État ! »